Quelques repères sophoniques

POUR UNE MÉDECINE DE LA CONSCIENCE

(Notes A)
I) Ébauche d’un processus d’apparition de différents corps au fil des âges (Notes B)

II) État actuel des principaux corps différents, présents dans toutes fractions de populations significatives dans des proportions variables (Notes C)

NOTES A

A. 1 Du point de vue de l’aventure de la conscience, la médecine de la conscience ne représente qu’une déclinaison d’une économie de la conscience.
L’économie de la conscience elle-même n’est qu’une déclinaison d’une politique de la conscience.
La politique de la conscience ne saurait être elle même qu’une déclinaison d’une philosophie de la conscience. Nous avons choisi d’étudier l’ensemble de ces domaines à partir d’une clef de voûte : tout être humain quelque soit le degré d’évolution de sa conscience, représente un moment particulier de l’aventure de la conscience. Ceci le rend indispensable à une vision claire de cette aventure. Ainsi, chaque être humain tire son importance, sa dignité et sa liberté d’évoluer, du fait qu’il est un support singulier d’un moment de la conscience.
Le respect de chaque être humain particulier, s’impose à l’ensemble de l’humanité et à chacun de ses membres.

Les différents corps qui sont aujourd’hui présents (de manière plus ou moins développée) dans n’importe quelles fractions de population de la planète.

 

A. 1.2 La politique de la conscience est prise ici au sens le plus large
et le plus profond. Elle traite des différents systèmes d’organisation sociale depuis la sédentarisation au 8ème millénaire avant JC. Elle inclut celui qui reste a être inventé pour remplacer le système d’organisation sociale fondé sur le pouvoir de faire la guerre qui s’est développé au cours des quatres derniers millénaires sous de multiples formes.
C’est sur ce type d’organisation que la démocratie à été greffée, celle-ci n’apparaissant aujourd’hui encore, que comme une ritualisation du pouvoir politique (au sens restreint du terme).
La démocratie liée, à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen et à la généralisation mondiale de ce référent, entre aujourd’hui de plus en plus en paradoxe avec le système fondé sur la guerre, et appelle l’invention d’un nouveau système d’organisation sociale fondamental.
Nous avons proposé ailleurs (cf. « Un avenir possible » – Ed. Sophón)) de le nommer système d’organisation sociale fondée sur l’évolution de la conscience.

A.8 Déclinaison
En sophonique, nous appelons première déclinaison, une fraction du champ d’ampleur inférieure à celui dont il est question. Ce champ décliné représente structurellement une fractale du champ en cause.
Ainsi, la médecine de la conscience représente une troisième déclinaison de l’ensemble du champ de la philosophie de la conscience, l’économie la deuxième déclinaison, et la politique, la première déclinaison. Par rapport à l’économie de la conscience, la médecine de la conscience représente une première déclinaison.

A.9 Les numérotations des notes A, B et C sont des numérotations positionnelles, utilisées habituellement par le plan comptable.
La première position concerne le plan le plus large. Chaque position supplémentaire présente une déclinaison de la précédente.

NOTE B
Nous posons l’hypothèse qu’au fil des âges, les structures mentales qui semblent représenter le support biologique de la conscience humaine (cf. Edelmann « Biologie de la conscience chez Odile Jacob) se complexifient. Nous disposons à partir du 4ème millénaire avant JC. (en Mésopotamie) de traces permettant d’imaginer qu’au-delà de la simple survie physique, certains individus ou groupes d’individus se sont préoccupés de ce qu’ailleurs nous avons appelé l’au- delà de la survie. Cette préoccupation s’est manifestée par des interrogations non seulement sur ce qui précède et sur ce qui suit l’existence physique incarnée, mais également sur ce qu’il y aurait lieu d’intégrer comme valeurs au cours même de l’existence, dans la vie quotidienne, autres que celles qui assurent la simple survie.

Au cours des derniers 6 millénaires, l’introduction de valeurs qui dépassent la simple survie physique s’est largement développée dans certaines civilisations. Dans la civilisation occidentale, elle a parfois servi à justifier le fait de mourir pour Dieu, pour l’être aimé, pour l’honneur, pour une cause…
Il serait intéressant d’envisager une étude qui mettrait en relation l’introduction de valeurs autres que celles nécessaires à la survie physique et l’apparition en Grèce de l’art statuaire. Les Grecs ont peut- être voulu signaler l’apparition de corps de jouissance en nombre suffisant pour devenir significatifs d’un pas d’évolution.
En vertu même des structures internes des processus sophoniques, on peut imaginer qu’un corps quelconque peut intégrer une réorientation progressive jusqu’à un certain point. Mais lorsque la nouvelle orientation devient dominante, elle déclenche une crise de restructuration complète (matérialisée par les doubles barres verticales du schéma B). Ces crises de restructuration très profondes, rappellent ce que l’ésotérisme nomme mourir pour renaître.
Aujourd’hui, en Occident, la grande majorité des corps de population sont des corps de jouissance, et la médecine occidentale retient ce corps comme référent, tout en prétendant que la survie physique est première. Cette non prise en compte de la diversification des corps en fonction de l’orientation dominante qui habite l’individu qu’il incarne, génère des paradoxes, et entrave les performances médicales actuelles dans bien des cas. Le premier domaine médical qui semble développer ces recherches en fonction de l’orientation de vie, est celui qui se spécialise dans la médecine des athlètes de haut niveau (corps de jouissance concrète).
Cette spécialité mènera très vite les athlètes vers la crise de restructuration nécessaire pour l’émergence d’un corps de créateur.
« Ce qui fut une aide, deviendra une entrave ».
Ce corps de créateur naissant aura d’autres besoins, et l’esprit de l’ex- athlète de haut niveau, d’autres recherches.
Les sportifs comme Killy ou Noah semblent préfigurer cette transformation.

B. l La conscience du corps dont l’orientation dominante est la survie, est peu distincte de la conscience du groupe auquel ce corps appartient. La première distinction qui s’affermit est celle qui permet de distinguer un dedans d’un dehors. Cette première binarisation entre intérieur et extérieur, après la crise de restructuration qui débouche sur le corps dont l’orientation dominante est la jouissance, se transforme en une binarisation intérieure qui distingue ce qui procède de la verticale ou de l’horizontale.
Le développement de la foi requière d’autres aptitudes que celles qui cherchent à tirer parti des forces physiques.
Au fur et à mesure, les corps de jouissance évoluent. Apparaissent alors, trois différents corps de jouissance distincts. Il s’agit là, d’un faux ternaire (cf. « Les dimensions fondamentales » de Lise LAFRENIERE Ed. Sophón).
Si l’évolution de chacun des corps de jouissance se poursuit, elle débouchera immanquablement sur la 2ème crise de restructuration qui si elle aboutit, fera apparaître des corps dont l’orientation dominante est la création.
Entre la 1ère et la 2ème crise de restructuration la conscience évolue à l’aide de démarche binaire en quête de vérité et d’absolu. Durant cette période, la conscience distingue pour séparer et qualifier de bien ce qui sert l’orientation dominante et de mal ce qui la dessert.
Depuis 2 ou 3 millénaires, l’essentiel des acquis de la culture occidentale, s’articule sur cette démarche binaire. Le binaire a l’avantage de favoriser la constitution de corps de connaissance et l’accumulation de l’information. La fonction mentale la plus prisée et la plus utile, est la mémoire.
Du changement de démarche mentale, qui accompagne la crise de restructuration permettant de passer du corps de jouissance à celui du corps de création, l’élément le plus caractéristique est l’introduction de la notion de distinguer pour unir (pour relier par une cohérence).
En fait, il s’agit de l’apparition de démarches mentales qui obéissent aux logiques ternaires, (cf. « Structure de conscience différentielle » texte I.R.C Ed. Sophon)
Le corps de création en lui-même est triple. Même si en fonction des individus, un type de création particulier (conceptuel, sensible, concret) est priviligié. Les trois dimensions et leurs fractales interagissent instantanément dans toutes les formes de création dans des relativités légèrement différentes. Ce qui dans le corps de jouissance, reste purement intellectuel, devient progressivement conceptuel en y intégrant des éléments subjectifs. Conceptualiser consiste à intégrer les expériences aussi bien concrètes que sensibles, qu’intellectuelles, c’est à dire totalement relativistes. Les absolus deviennent relatifs, relatifs à un lieu, à un temps.
Le binaire définit les mots, c’est à dire en délimite le sens par l’intellect. Le ternaire permet d’enrichir le contenu conceptuel d’un mot sans jamais le délimiter. Le binaire cherche du fixe, du définitif ; le ternaire du mouvement, de l’évolutif. Le binaire cherche des certitudes, le ternaire des tendances.
Au fur et à mesure, le corps de création quelque soit ses orientations dominantes, évolue. Il permet de mieux en mieux d’exprimer la singularité du créateur. In fine, lorsqu’il est parfaitement adéquat à l’expression de la souveraineté individuelle, il est confronté à une 3ème crise de restructuration qui, si elle aboutit, débouchera sur un corps dont l’orientation dominante est le déploiement de la vision conceptuelle totalement impersonnelle.

B. 2 La jouissance par la foi commence par la foi en une transcendance divine avec laquelle il s’agit d’apprendre à entretenir les meilleures relations.
Au fur et à mesure de l’évolution de la conscience, la transcendance peut se transformer en immanence voir en potentiel propre à l’individu.
Les différents corps qui sont aujourd’hui présents (de manière plus ou moins développée) Han»; n’importe quelles fractions de population de la planète.

NOTE C

C. l Dans cette étude, les différents corps que nous évoquons sont évidemment ceux de la seule espèce d’humanoïde qui a débouché sur la sédentarisation, l’homo-sapiens-sapiens. L’ensemble de l’humanité relève donc d’une seule espèce depuis la disparition de l’homme de Neandertal entre -20000 et -10000 avant JC. La diversification des corps posés comme hypothèse dans cette étude n’a rien à voir avec les transformations biologiques majeures qui ont conduit au cours des centaines de milliers d’années, à l’apparition d’espèces d’hominidés successives. Il semble s’agir là, de transformations infiniment plus subtiles qui débouchent sur une diversification arborescente des différents corps aujourd’hui co-présents dans n’importe quelle fraction de population de la planète. Ceux-ci semblent développer des facteurs de synergie positive, alimentant de manière significative l’évolution des individus, des groupes, des cultures.
Les cultures des pays les plus développés semblent comporter un nombre de corps créateurs plus important que celui présent dans les groupes des pays en voie de développement.
L’exploration que nous essaierons de développer sera de desceller les facteurs contributifs à la croissance et à la proportion du nombre de corps créateurs dans les groupes, voire les pays qui aspirent au développement.

C. 1.1 Du point de vue de la médecine de la conscience, la présence d’une multiplicité de corps différents dans n’importe quelle fraction de population, fait apparaître une des grandes faiblesses de la pensée thérapeutique corporelle aujourd’hui largement répandue. Tous les raisonnements médicaux s’appuient sur l’hypothèse d’un corps sain qui pourrait servir de référent à l’ensemble d’une population. Tous les efforts thérapeutiques sont menés de manière à tenter de rapprocher un corps en dysfonctionnement, dit malade, de ce référent unique. Seule la médecine qui s’est spécialisée en l’accompagnement et en soins de sportifs de haut niveau, ose parfois s’aventurer au delà de ce modèle unique.
A première vue, ce référent unique pose deux types de problèmes. Premièrement : si tous les corps sont en évolution, le référent qui témoignerait de l’adéquation du corps d’un même individu aux situations à vivre, évoluerait lui-même. Ramener un corps perturbé à un état qui a été adéquat à des situations antérieures, produirait de la régression. Deuxièmement : les situations les plus graves qui peuvent devenir destructrices et non plus curatives, seraient celles qui concernent des crises dues à des changements majeurs de l’orientation dominante.
Lorsqu’un changement d’orientation se met en place, le corps parfaitement adéquat à l’orientation précédente, est nécessairement inadéquat à la nouvelle orientation. Ramener à un référent théorique ou même, à l’adéquation de l’orientation précédente sans que l’individu renonce au changement d’orientation qui est à la source de la crise, fait apparaître une série de paradoxes qui peuvent devenir mortels.

C.1.2 Dans la représentation des différents corps présents dans toutes fractions de la population (page 11), nous distinguons les évolutions entre deux crises de restructuration et l’évolution que représentent les crises de restructuration elles-mêmes.
Chaque crise de restructuration libère un potentiel qui s’actualise progressivement. A un moment donné, cette actualisation atteint ses
limites et nécessite un repositionnement de l’ensemble des fonctions qui ce sont développées ou spécialisées antérieurement. Cette évolution des corps est concomitantes à une évolution du champ de conscience, vraisemblablement par l’intermédiaire d’une transformation, mais surtout un affinement des structures biologiques de la conscience. Il serait hasardeux de postuler une relation de cause à effet directe.
Outre la conscience et le corps, ce sont les désirs qui évoluent et se transforment. Il semble que ce soit l’évolution des désirs qui est la véritable moteur de l’évolution des 3 facteurs : corps, conscience et désir, qui inter-agissent de manière permanente.
De tout temps, les crises de restructuration sont apparues aux hommes comme des confrontations à la mort. L’ésotérisme qui s’intéresse essentiellement au passage du corps de jouissance au corps créateur, le résume par le formule : « mourir pour renaître ».

C. 1.2.1 La crise de restructuration du corps de survie au corps de jouissance.
Le corps de survie s’articule sur une différenciation entre le dedans et le dehors. Le corps de survie fait partie intégrante d’un groupe, c’est à dire d’un dedans qui se distingue d’un ensemble d’éléments extérieurs.
Le corps de survie ne se distingue pas du groupe. Ainsi, il existe peu de différenciations internes. C’est par l’introduction progressive de ces différentiations qu’un corps de survie particulier, qui assure la continuité de la lignée, se rapproche progressivement de la crise de restructuration globale, qui libérera le potentiel permettant d’actualiser le corps de jouissance.

C. 1.2.2 Le passage du corps de jouissance au corps créateur.
A partir de la crise de restructuration qui libère le potentiel propre d’un corps de jouissance, la distinction se complexifie.
L’intérieur (le dedans) est lui-même partagé de diverses manières.
Dans les cultures occidentales, le passage du corps de survie au corps de jouissance est complètement intégré. Il se traduit par ce que nous appelons communément, la crise d’adolescence. Par la crise de l’adolescence, un individu prend ses distances avec le groupe et la lignée dont il est issu et, si tout se passe bien, il instaure progressivement le nouveau mode relationnel entre lui-même, l’individu distinct du groupe, et les autres membres du groupe d’origine. La crise de l’adolescence occidentale, est souvent dénoncée comme l’émergence de l’égoïsme individuel. Il ne doit pas être confondu avec les rites de passage des sociétés qui organisent des corps de survie (sociétés archaïques). De fait, le corps de jouissance se développe progressivement entre la crise de l’adolescence et la crise de restructuration qui débouchera sur le corps créateur.
L’orientation dominante n’est plus d’assurer la survie d’un groupe, d’une lignée ou même d’un individu, mais sa capacité à accéder à diverses formes de jouissance matérielle et/ou spirituelle. La quête de jouissance matérielle recherchera ou conduira à rechercher le plaisir sexuel, l’accumulation de trésor et le pouvoir sur les autres. La quête de jouissance spirituelle recherchera le plaisir dans l’imaginaire et dans des relations privilégiées avec des guides, des maîtres ou des divinités.
Dans la deuxième phase de l’actualisation du potentiel de jouissance, cette bipolarité matériel-spirituel se complexifie. Pour les uns, il s’agit de tuer des jouissances de plus en plus grandes du corps et du maniement du visible ; Pour les autres, il s’agit plus de tirer des jouissances de la sensibilité ; Pour d’autres encore, c’est la jouissance de la connaissance qui se garde bien de tenter d’exercer du pouvoir sur l’observable et le connaissable. C’est le développement de la connaissance qui est porteur de jouissance. Le développement de la jouissance tombe tôt ou tard sur des limites. Tout est alors prêt pour que se déclare une nouvelle crise de restructuration globale, à laquelle seul un petit nombre d’individus a été confronté jusqu’ici.

C.2 L’évolution des structures mentales.
L’évolution et la complexification des corps se traduit sans doute par ce que Edelmann appelle : « les structures biologiques de la conscience ».
Les structures biologiques de la conscience, semblent se complexifier et permettent ainsi ce que l’on appelle communément, un « élargissement du champ de conscience ». En fait, il s’agit de quelque chose de bien plus complexe qu’un simple élargissement.

C.2.1 Les structures biologiques de la conscience du corps de survie, permettent d’explorer progressivement toutes les subtilités qui distinguent un dedans d’un dehors. Il s’agit là, d’approche globale souvent nommée à tort « approche unitaire ». L’illusion de la quête unitaire provient essentiellement d’un désir permanent de développer le dedans pour éliminer le dehors par substitution, de l’extension du dedans au dehors et par là, supprimer ce qui paraît ou menaçant ou inconnaissable.
La distinction dedans-dehors est en fait le début de la pensée binaire.

C.2.2 Le développement de la pensée binaire s’effectue essentiellement au cours du développement du corps de jouissance. Il s’agit d’explorer les multiples possibilités de distinctions internes. Elles semblent commencer par une circonscription du dedans qui permet de négliger le dehors par exclusion après délimitation du dedans qui est ainsi séparé du dehors. L’exploration des possibilités infinies de distinction, trouve ses limites dans la séparation.
Le corps de jouissance s’intéresse à distinguer pour séparer. Ce n’est qu’après la crise de restructuration qui accompagne et qui permet l’émergence du corps créateur, que l’esprit humain pourra s’intéresser à distinguer pour unir.

C.2.3 Les structures mentales propres aux corps créateurs permettent de distinguer pour unir. Elles s’offrent à la fois sur une pensée ternaire fractale et hologramorphique.
La pensée créative joue des interactions entre des éléments coprésents. D’autres part, un corps créateur est puissamment orienté
dans le temps plutôt que dans l’espace, alors que le corps de jouissance est en quête de résultat. Le corps créateur s’intéresse d’avantage à l’évolution de ses propres capacités d’inscrire ses rêves dans la réalité. A cette fin, il peut utiliser ce que nous appelons la sophonique. Nous avons réuni sous cette dénomination, les outils conceptuels qui permettent d’explorer et d’utiliser les structures du temps. La principale difficulté que présente le passage de la pensée binaire séparatiste à la pensée ternaire en quête de cohérence, est la distinction non excluante entre les champs temporels d’amplitude différente. Il s’agit de choisir des repères qui permettent de localiser un champ ou plus exactement une sphère de conscience temporelle dans ou par rapport à d’autres champs ou d’autres sphères de conscience.

C.2.4 Comme le montre la spécialisation médicale pour les sportifs de haut niveau, dès la fin de l’évolution du corps de jouissance, des thérapeuties différentes peuvent être élaborées selon l’orientation dominante de jouissance recherchée. Mais une véritable médecine de la conscience ne peut se mettre en place que par l’utilisation de la pensée ternaire (cf. « Conscience différentielle et sophonique » Ed. Sophón).
A partir de là, les repères permettent de situer la médecine de la conscience comme un élément de l’économie de la conscience, elle- même un des éléments repérables d’une politique de la conscience qui dérive d’une philosophie de la conscience.
La question qui se pose aujourd’hui même dans les pays développés ou la culture dominante est confrontée à l’entrée en crise de restructuration des corps de jouissance largement majoritaire, est de savoir si l’utilisation d’outils conceptuels appropriés à des corps créateurs, peuvent déjà servir de facilitateur. Ce sont peut-être les difficultés à surmonter dans la crise de restructuration qui ouvrent de nouvelles et indispensables structures biologiques de la conscience. Pour assimiler ces structures, seules des expérimentations dans des domaines très divers, permettent des débuts de réponse à cette question.
Rien n’exclut que quelques experts proposent des hypothèses de travaux, notamment en ce qui concerne tout ce qui peut à tout moment faciliter le passage aux corps créateurs.
Des problèmes comme certaines formes de violence, la drogue, le chômage et en particulier le chômage des jeunes, ne peuvent pas trouver de solutions sans l’accroissement de la proportion de corps créateurs dans les différentes fractions de populations perturbées par ces questions.